Comment contrer l’isolement des personnes âgées?
Le vieillissement de la population est une réalité, certes, mais en ce qui concerne les aînés, tout n’a pas à suivre fatalement le scénario: limitations, solitude, maladies, institution.
En fait, c’est plutôt une vie active et satisfaisante qui devrait être la norme pour une majorité de personnes âgées.
Or, cela n’est possible qu’à la condition qu’elles puissent vivre longtemps chez elles, mais sans êtres isolées ni manquer de soins.
La source du mal-être chez beaucoup d’aînés
Lorsqu’un aîné est en perte d’autonomie ou que son état de santé s’est dégradé, le réflexe des proches est d’entamer des démarches auprès de centres dédiés (CHSLD par exemple). Ce qui est tout à fait compréhensif.
Par contre, les délais avant «placement» sont longs et tant l’aîné(e) que les aidants doivent être en mesure de temporiser. Tous sont alors en mode réactif et les soins à domicile deviennent indispensables.
Contrairement à ce que l’on peut croire, l’isolement n’arrive pas du jour au lendemain. Au contraire, cet état d’être s’installe progressivement au fil des ans, au fil des différentes étapes de la vie.
Pensons à la mort d’un conjoint, au fait de quitter le réseau professionnel, l’éloignement des enfants, la perte des amis, la difficulté à communiquer et la maladie sont tous des situations qui peuvent durement impacter la vie des personnes vieillissantes.
Les études gérontologiques montrent, en effet, que l’état et le sentiment de solitude (on peut se sentir seul en résidence) sont des causes de détresse psychologique, d’exclusion et de tristesse.
Des états qui ont pour conséquence des désordres alimentaires, des troubles du sommeil, une hausse du stress et de l’anxiété, la dépression et des troubles cardio-vasculaires.
Une clé de jouvence: l’interaction
Briser le cercle de l’isolement n’est pas toujours chose aisé. Si certaines personnes sont plus enclines à rejoindre des groupes communautaires ou de bénévolat ainsi qu’à participer à des activités organisées par des institutions de leur région, pour d’autres ce type de participation est totalement inconcevable.
L’âge, la condition physique ou intellectuelle ainsi que la maladie peuvent être autant d’entraves à l’interaction sociale qu’au bien-être personnel. Mais alors, comment faire pour faire cesser l’isolement?
Recourir à des soins à domicile peut être une excellente solution pour maintenir une stimulation sociale et intellectuelle chez les personnes âgées. En effet, un service d’accompagnement adapté aux besoins d’une personne peut être beaucoup plus bénéfique qu’un placement en CHSLD.
La clé se trouve dans les rencontres et les échanges. Peu importe que nous ayons 15, 40 ou 85 ans, tous autant que nous sommes avons besoin de stimulation cognitive, d’interaction sociale et d’un peu de chaleur humaine.
Si, pour certains, de simples discussions (également téléphonique) et un peu d’écoute suffisent, il n’en reste pas moins qu’il existe d’autres moyens pour sortir un individu de la solitude. Un intervenant à domicile veillera à ce que la personne sous ses soins puisse s’épanouir à travers diverses activités telles que:
- Faire la cuisine à deux;
- Faire des sorties (magasinage, promenade, épicerie, regroupement communautaire, etc.) grâce à un service de transport;
- Jouer à des jeux qui stimulent la mémoire, les réflexes, la réflexion, etc.;
- Faire des activités physiques adaptées pour le bon maintien de la santé;
- Et plus encore.
C’est pourquoi le maintien à domicile, bonifié par un service d’accompagnement adapté, est une voie porteuse de bien-être et un moyen de contrer l’isolement des personnes âgées.
De plus, dans des cas d’isolement, il vaut toujours mieux privilégiez des rencontres qui s’inscrivent non pas dans la durée, mais bien dans la fréquence.
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